Vide-poche : Geneviève Peigné


La poésie comme faire les vitres
tant d’efforts
pour éclaircir au mieux
la séparation.

Geneviève Peigné in A défaut de miracle, aux éditions Potentille, 2012


© Bernard Guillot





4 commentaires:

  1. Si lapidaire, si simple et pourtant si complexe...Penser la vitre la plus transparente possible comme la séparation à abattre. Tout un programme !

    Marie-Brigitte RUEL

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  2. Pourquoi à abattre ? Pas nécessairement... à éclaircir, c'est déjà pas si mal !

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  3. C'est vrai ! Projection personnelle, sans doute ! Mais si on arrive à la rendre invisible , cette vitre, la séparation n'existe plus...Ce qui m'amène à dire que la poésie tendrait aussi vers ça, abolir la séparation entre ...les éléments et peut-être aussi entre les humains...

    M.B. RUEl

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    1. Pour ma part, je ne dirais pas tant "abolir" que "rendre franchissable"...

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